Un trentenaire s’est suicidé par pendaison, ce matin, dans la délégation de Sbikha, gouvernorat de Kairouan (centre). Hier, une élève de 12 ans s’était aussi donnée la mort.
Les habitants de la région étaient encore sous le choc après le suicide de la fillette retrouvée pendue, dans l’après midi du mercredi 25 février 2015, à son domicile, dans la localité de H’med. Le père avait fait la macabre découverte en rentrant à la maison après une journée de labeur dans la ferme où il travaille avec son épouse. «Notre fille n’avait aucune raison de mettre fin à ses jours. Elle n’avait aucun problème et nous avions l’habitude de la laisser seule à la maison lorsque nous partions travailler», a déclaré le père. Une enquête a été ouverte et le corps de la défunte a été transporté à l’hôpital de la région pour autopsie. Ce matin, c’est un homme de 31 ans qui a été retrouvé pendu à un arbre à Sbikha. Sabra FM, la radio locale, ayant rapporté cette information, a indiqué que le corps était encore pendu à l‘arbre, en attendant l’arrivée du procureur de la république pour effectuer les constatations. Les voisins sont sous le choc et s’inquiètent de la vague de suicides qui frappe leur région. Notons que le gouvernorat de Kairouan détient le triste record du nombre de suicides en Tunisie, avec une moyenne de 5 suicides tous les 2 mois. Ce fléau touche hommes, femmes et enfants, et, particulièrement, les couches défavorisées. Ce gouvernorat est classé 23e en terme de développement, sur les 24 que compte la Tunisie. Ceci explique-t-il cela? Y. N. M. |
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