Réuni, dimanche 15 mars à Tunis, sous la présidence de Hfaiedh Hfaiedh, le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé de la fonction publique, le syndicat de l’enseignement primaire a décidé cette grève d’une journée comme une première action visant à faire pression sur le ministère de l’Education, afin de l’amener à satisfaire les revendications de la profession.

Ces revendications portent, notamment, sur l’adoption d’un statut spécifique aux instituteurs, le règlement du dossier des promotions des instituteurs diplômés des écoles supérieures des instituteurs, l’ouverture d’horizons scientifiques pour le corps des instituteurs, la clarification de la situation des instituteurs exerçant par intérim, l’ouverture d’un débat national sur la réforme globale de l’enseignement et, surtout, on l’a compris, l’amélioration de la situation matérielle des instituteurs et l’instauration d’une prime pour la fin de l’exercice.

I. B.