Une source au ministère de l’Education a indiqué à Kapitalis: «Il n’y aura pas de chambardement de l’agenda scolaire».

En ce qui concerne les examens du second trimestre dans l’enseignement secondaire, qui devaient avoir lieu avant les vacances et ont été reportés pour après, il y a risque qu’ils n’aient lieu.

«L’absence de réponses de la part de la présidence du gouvernement et du ministère de l’Education et de celui de la Jeunesse et des Sports aux revendications des enseignants (notamment celle relative à l’augmentation des salaires, Ndlr), va pousser ces derniers à boycotter les examens», a indiqué, aujourd’hui, Lassaad Yacoubi, secrétaire général du syndicat de l'enseignement secondaire, droit dans ses bottes, prêt à infliger aux élèves et aux parents une année blanche.

Réagissant à cette déclaration, dont le ton de surenchère ne grandit ni M. Mejri ni les enseignants qu’il représente, l’ancien ministre des Finances, Houcine Dimassi, a cru devoir mettre en garde le gouvernement contre des négociations salariales avec les syndicats qui pourraient aggraver la situation financière du pays.

Venant d’un ancien syndicaliste, qui fut longtemps conseiller économique de l’UGTT, ce conseil vaut son pesant de prudence et de fermeté.

Z. A.