La sœur d’un Tunisien mort en Italie appelle les autorités de son pays à intervenir auprès de leurs homologues italiennes pour faire valoir les droits de son frère.
Seifeddine Chaffar est mort d’un arrêt cardiaque, mardi dernier, en Italie, après avoir appris que ses agresseurs – qui lui ont causé handicap le clouant au lit depuis 8 ans –, ont bénéficié d’un non-lieu. Les faits remontent à 2007, quand Seifeddine a été violemment agressé par ses patrons, qui l’employaient en tant qu’ouvrier agricole dans un champ d’oliviers en Italie. Grièvement blessé à la tête, Seifeddine a eu des séquelles irréversibles, puisque ses fonctions sensorielles et motrices ont été gravement atteintes. Resté en Italie, chez sa sœur aînée, le jeune homme a suivi de près son affaire auprès de la justice italienne. Mardi 7 avril 2015, il a appris que ses 3 agresseurs ne seront pas poursuivis pour une raison restée inexpliquée. Le corps de Seifeddine Chaffar sera rapatrié à Kairouan, sa ville natale, et l’inhumation aura lieu au cimetière régional. Naïma Chaffar, sa sœur cadette, a appelé les autorités à intervenir pour que justice soit faite. «Nous sommes aussi perdus que peinés et ne comprenons pas ce qui s’est passé. Nous avons besoin d’aide pour que l’affaire de mon frère ne soit pas classée sans suite, seuls nous n’y parviendrons pas», a-t-elle imploré. Y. N. M. |
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