La réunion, aujourd’hui, entre la Fédération générale de l'enseignement supérieur et le ministère de tutelle n’a pas abouti à un accord et la grève, fixée pour demain, aura bien lieu.
C’est ce qu’a annoncé, lundi 13 avril 2015, Houssine Boujarra, secrétaire général de la Fédération. Le conseil sectoriel de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, réuni le 4 avril, avait décidé cette grève générale pour réclamer la mise en application des accords signés relatifs aux revendications financières, notamment la prime d'encouragement aux enseignants affectés dans les régions intérieures et la prime au titre de la rentrée universitaire. Ce accords concernent, également, l'unification de la prime d'encadrement des mémoires de fin d'études, des mastères professionnels, de la recherche et des thèses, ainsi que le paiement des arriérés dus aux enseignants membres des commissions de recrutement, aux directeurs de laboratoires de recherche et à ceux qui occupent des fonctions dans les instances pédagogiques. Les accords signés comportent, par ailleurs, des revendications portant sur l'attribution de congés de recherche payés aux enseignants technologues et aux agrégés, la mise en place de structures de recherche au sein des établissements universitaires de l'intérieur du pays et des instituts supérieurs des études technologiques, ainsi que la codification des recrutements effectués dans le cadre de l'amnistie générale. «Le travail des enseignants universitaires est difficile, surtout pour ceux d’entre eux qui travaillent dans les régions intérieures et qui doivent faire le déplacement deux à trois fois par semaine pour donner leurs cours», avait indiqué M. Boujarra, le 6 avril, sur Mosaïque FM. Z. A. (avec Tap). Illustration: Houcine Boujarra. |
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