Le coup d’envoi du dialogue national sur la réforme de l’éducation a été donné, aujourd’hui, au Palais des congrès à Tunis.
Habib Essid, chef du gouvernement, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a déclaré que le secteur de l’éducation connait des difficultés à plusieurs niveaux, dont l’infrastructure, les équipements, la détérioration du niveau scolaire et le manque flagrant d’activités sportives et culturelles. Parmi les carences du système, il a cité aussi le manque de coordination entre le ministère de l’Education et les diverses autres structures éducatives et l’inadéquation entre la formation et les besoins du marché de l’emploi. Lassaad Yaâkoubi, secrétaire général du Syndicat de l’enseignement secondaire, a précisé, de son côté, que l’éducation a besoin de réformes radicales et réelles, tout en appelant à la participation de la société civile, notamment les parents des élèves, à la réflexion sur les axes de cette réforme. Ce dialogue se poursuivra sur plusieurs mois et devra aboutir à un livre blanc regroupant les recommandations et les mesures à mettre en route. Z. A. |
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