L’alpiniste tuniso-français Tahar Manaï, qui préparait l’ascension de l’Everest pour y hisser le drapeau tunisien et son amie Marine Meyet, sont sains et saufs.
Tahar Manaï, sapeur pompier professionnel de Massy (France), rêvait de grimper l’Everest depuis son plus jeune âge. Il a créé pour cela le projet l’Ascension d’une Nation, dans le but de fédérer et d’inspirer la jeunesse tunisienne. Son rêve de planter le drapeau tunisien, après plus d’un an de travail, de préparation physique intensive, se confronte aujourd’hui au tragique tremblement de terre qui a touché Katmandu, ses environs ainsi que les hauteurs du Mont-Everest. Le 26 avril 2015, Tahar Manaï, et son sherpa Nima se trouvaient au camp de base de l’Everest, qu’ils ont joint le 12 avril dernier, lorsque le terrible tremblement de terre a causé une avalanche emportant avec elle plusieurs dizaines d’alpinistes. Tahar Manaï a rejoint par téléphone ses proches en France et en Tunisie pour leur annoncer qu’il était sain et sauf. «La moitié du camp de base est gravement endommagée puisqu’il a été il est englouti sous la neige. J’ai eu beaucoup de chance. Je vais bien», a-t-il déclaré, avant d’assurer que la descente allait avoir lieu pour les alpinistes qui avaient échappé à l’avalanche. Son amie Marine Meyet, qui résidait à Katmandu pour les besoins du projet, a également joint par téléphone sa famille en France. «Toute la ville est effondrée. J'étais sur le toit je suis sortie dès que j'ai pu», a-t-elle assuré. Marine Meyet se trouve actuellement en sécurité dans un hôtel à Katmandu. En ce lendemain du séisme le plus meurtrier au Népal, causant chaque heure plus de victimes, la communication a été établie avec Tahar Manaï qui a pris la route vers Lukla pour rejoindre Katmandu, accompagné de Nima. I. B. (avec communiqué) |
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