Le juge d’instruction près du Pôle judiciaire et financier a décidé, jeudi 30 avril 2015, la libération de Slim Chiboub, mais le ministère public a fait appel de cette décision.
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Le gendre de l’ex-président Ben Ali, qui est poursuivi dans plusieurs affaires de corruption, devait être libéré contre une caution de 2 millions de dinars, mais le ministère public en a décidé autrement. L’ex-président de l’Espérance sportive de Tunis restera donc en état d’arrestation jusqu’à ce que la chambre d’accusation examine l’appel du ministère public. L’homme d’affaires, qui a vécu dans un exil volontaire aux Emirats arabes unis entre janvier 2011 et novembre 2014, est incarcéré depuis cette date à la prison de Mornaguia, à l’ouest de Tunis. Il était rentré en Tunisie suite aux assurances de ses avocats que les accusations retenues contre lui ne sauraient justifier une condamnation et que les dossiers des poursuites dont il fait l’objet sont vides. C’est, en tout cas, ce que ne cessent de répéter ces avocats, qui estiment que la justice ne tardera pas à le libérer, probablement dans les semaines à venir. I. B. |
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