Les autorités ont annoncé, hier, la fermeture, à Nabeul et Mahdia, de 44 jardins d’enfants non autorisés et ne répondant pas aux exigences du cahier des charges.
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Suite à des contrôles effectués par des commissions spécialisées, les gouverneurs de Nabeul et de Mahdia ont ordonné, vendredi 1er mai 2015, la fermeture, dans les deux régions, de, respectivement, 39 et 5 jardins d’enfants travaillant au noir. Depuis la fin de 2013, 16 jardins d’enfants non autorisés ont été fermés dans le seul gouvernorat de Mahdia. Rappelons aussi que le gouverneur de Bizerte avait décidé, le 28 avril dernier, la fermeture de 5 jardins d’enfants pour les mêmes raisons. En 2013, quelque 230 jardins d’enfants ont été fermés, sur les 4007 que compte le pays, pour non-conformité au cahier des charges. Les autorités estiment, par ailleurs, à 800 le nombre de jardins d’enfant travaillant dans l’illégalité. Certaines se disent «coraniques» et dispensent des enseignements soi-disant religieux, parfois même fondamentalistes et non conformes aux normes pédagogiques. Selon Samira Meraï, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, ses services ne sont pas au bout de leurs peines, car les jardins d’enfants non autorisés continuent d’ouvrir un peu partout dans le pays et les équipes de contrôle sont parfois débordées, d’autant que beaucoup de jardins d’enfants travaillent dans la clandestinité et bénéficient de l’indulgence complice des parents. Z. A. |
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