Selon l’avocat Wissem Saïdi, son client a reconnu son appartenance aux milices islamistes de Fajr Libya et à certains réseaux liés à l’Etat islamique (Daêch), mais «lors de son audition, lundi 18 mai 2015, par le juge d’instruction de la 10e chambre auprès du tribunal de première instance de Tunis, il a nié en bloc les autres accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais ramené des armes en Tunisie, ni cherché à enlever des personnes ayant appartenu au régime de Kadhafi et qui étaient réfugiés en Tunisie».

Le nom de Walid Al-Qalib se trouve sur la liste des personnes recherchées par Interpol pour terrorisme.

«La justice tunisienne s’est basée dans ses accusations sur les aveux d’un Tunisien qui travaillait en Libye comme forgeron et qui a affirmé avoir été utilisé par Walid Al-Qalib, neveu du ministre de la Justice du gouvernement de Tripoli, pour kidnapper des personnes et d’autres affaires liées au terrorisme», a indiqué l’avocat aux médias.

«Le Tunisien, né en 1984, a contacté des réfugiés libyens en Tunisie et leur a donné des informations sur les camps où sont internés leurs proches, qui sont des symboles du régime de Kadhafi, détenus par Walid Al-Qalib», a ajouté l’avocat aux médias, en précisant que le suspect a été arrêté à Tunis où il comptait se soigner. Il venait de Turquie.

Selon d’autres sources, Walid Al-Qalib était en Ukraine où il était allé acheter des armes.

Z. A.