Les habitants de ces deux localités huppées vont pouvoir enterrer leurs chers disparus tout près de leurs lieux de résidence.
Les habitants des quartiers Ennasr I et II en ont marre de trimballer leurs morts jusqu’à El Jellaz où une distance de 20 kms sépare Ennasr de Bab Alioua et avec la circulation les funérailles peuvent durer parfois tout un après-midi ou une matinée.
Le conseil municipal vient de prendre cette décision après mures réflexions, il faut dire que les riverains ont insisté sur la nécessité d’avoir leur propre cimetière. Il est vrai que ces deux cités débordent de cafés et de restaurants, un signe que la vie est en constante évolution, mais même dans ces riches quartiers, il arrive que des êtres humains, parfois bien portants, passent de vie à trépas.
Des prix élevés même pour les habitants d’Ennasr
Le cimetière va être construit sur une parcelle de 5.000 m², comme le prix du terrain est extrêmement cher dans cette banlieue, les tombes de ces chers macchabées risquent de coûter assez cher. Il va falloir réserver son emplacement longtemps à l’avance car les prix seront compris entre 5.000 et 90.000 dinars, suivant qu’on a pris, ou pas, la peine de payer en avance.
A ces prix là, le cimetière aura l’aspect d’un endroit idyllique où la mort devient souhaitable et chacun rêve d’être enterré dans cet espace privilégié. Même les passants devront payer un droit de visite s’ils veulent lire la prière sur leurs regrettés ou bien s’ils veulent juste se promener. Les amoureux à la sauvette trouveront surement un refuge où ils peuvent se bécoter en toute tranquillité.
Des allées et des espaces verts
Les promoteurs à qui on a confié l’étude du projet sont unanimes quant à l’aspect général attractif de cet établissement. Ce sera un joyau d’architecture, où l’on pourra admirer les allées et les espaces verts. Un endroit tellement beau que l’envie de mourir devient pressante et le taux de suicide risque de grimper considérablement.
Pour d’autres informations sur les tarifs et les conditions d’acquisition d’emplacements on peut contacter le site web.
Ali Benmabrouk