Ces actions, qui se poursuivent dans plusieurs régions du pays «entraînent des embouteillages, nuisent aux intérêts des citoyens et entravent l’activité des entreprises économiques vitales», note le communiqué. Qui qualifient ces comportements de «dangereux en cette conjoncture exceptionnelle que traverse le pays», tout en admettant que «les manifestations pacifiques et les revendications légitimes sont des droits garantis à chaque citoyen tunisien.»
Les autorités, qui semblent privilégier la pédagogie de la persuasion, n’ont pas encore pris des mesures plus fermes, comme les poursuites judiciaires contre les auteurs de tels actes, que permet d’ailleurs la loi. On pourrait cependant penser que la poursuite des blocages de routes et des infrastructures économiques pourrait les amener à s’y résoudre, en dernière instance. La phase très difficile que traverse l’économie du pays ne saurait supporter plus longtemps les retombées de ces abus, qui ralentissent la machine de production et alimentent les craintes des investisseurs. Lesquels, d’ailleurs, ne se bousculent plus au portillon.
I. B.