Deux commissions interdépartementales de suivi de la situation à la frontière tuniso-libyenne à Tataouine et à Médenine ont été créées mercredi.


Ces deux commissions, qui seront présidées par le gouverneur de chaque région, devront coordonner les activités des intervenants, nationaux et étrangers, auprès des réfugiés et d’accréditer les associations intervenantes.
Présidant, mercredi, à Tunis, la réunion de la Commission nationale de suivi de la situation à la frontière tuniso-libyenne, Mohamed Ennaceur, ministre des Affaires sociales, a appelé à une meilleure coordination des interventions au niveau régional notamment en prévision de l’augmentation du flux de réfugiés libyens vers la fin de l’année scolaire.
La coordination vise aussi, entre autres, à mieux sensibiliser aux risques sanitaires qui peuvent menacer les résidents dans les camps et à fournir aux médias une information régulière sur l’évolution de la situation.
La réunion a porté sur l’évolution de la situation des réfugiés, notamment les familles libyennes, dans les camps de Dhehiba et Remada, ainsi que l’examen des moyens d’aider les familles tunisiennes qui accueillent des familles libyennes.
M. Ennaceur a octroyé des aides financières aux gouvernorats de Tataouine et de Médenine, qui s’ajoutent à la contribution de l’Union tunisienne de solidarité sociale (Utss) sous formes de denrées alimentaires, de couvertures, de matelas et de médicaments.
L’accent a été mis, lors de cette réunion, sur la nécessité de renforcer la présence des agents sociaux dans les camps afin d’encadrer les familles libyennes réfugiées et de répondre à leurs besoins et préoccupations.
Ont pris part à cette réunion, les représentants du Programme alimentaire mondial (Pam), de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr), de plusieurs départements ministériels et du Croissant-rouge tunisien.

Source : Tap.