Selon le ministère de l’Intérieur, Oussama Achouri a été arrêté suite aux actes de violence, début mai à l’avenue Habib Bourguiba. Quant à l’accusation qu’il a portée contre la police, l’enquête est en cours.
La version du ministère: «Les bureaux et salles d’opération du ministère de l’Intérieur sont communicants et rien ne peut se faire en cachette. D’un autre côté, nous avons convoqué tous ceux qui ont été en détention avec Oussama Achouri. Tous ont dit qu’ils n’ont rien vu et ils étaient catégoriques. Nous avons demandé à Oussama Achouri de se soumettre à un examen médical, il a refusé. Actuellement, il y a une enquête judiciaire et une autre administrative. Nous attendons les résultats», a déclaré Hichem El Mouaddeb, représentant du ministère de l’Intérieur à la réunion de presse, vendredi, au Palais du gouvernement à la Kasbah, à Tunis.
Deux jours après sa libération, Oussama Achouri a été interviewé par la télévision nationale à visage couvert lors du journal de 20 heures. Il a dit qu’il a été payé par des gens pour participer aux troubles dans la capitale. Deux jours après, la chaîne qatarie Al-Jazira a diffusé une autre version. A visage découvert, Oussama Achouri raconte qu’il a été contraint de dire ce que la police lui a dicté en lui faisant même signer des documents. Pire: selon ses allégations, il aurait été même agressé sexuellement.