Des affrontements ont eu lieu mardi entre les réfugiés africains dans le camp de Choucha qui bloquait, depuis lundi, la route nationale n°1, et des habitants de Ben Guerdane, qui voulaient ouvrir la route à la circulation.


Bilan de ces affrontements: 16 blessés parmi les réfugiés africains. Les unités de l’armée ont intervenu en tirant en l’air et en utilisant le gaz lacrymogène pour disperser la foule.
En dépit des efforts de l’armée, de la sécurité nationale et de représentants d’organisations de la société civile, les actes de violence se sont poursuivis. Certains réfugiés ont tenté de mettre le feu aux tentes. D’autres ont fui le camp en direction du territoire libyen.
Après la reprise du trafic sur la route reliant Ras Jedir et Ben Guerdane, la situation ne s’est pas totalement calmée mardi après-midi dans le camp de Choucha où elle risquait de dégénérer d’un moment à l’autre, nécessitant une intervention rapide des organisations internationales pour évacuer les réfugiés et éviter une catastrophe humanitaire.
M. Firas Kayal, porte-parole du Haut commissariat pour les réfugiés (Hcr) dans la zone frontalière de Ras Jedir, a exprimé ses regrets pour ces évènements qui entravaient l’action de l’organisation onusienne et retardaient l’évacuation des réfugiés, insistant sur le fait que le Hcr ne pouvait remplir sa mission en l’absence de sécurité. Il a, par ailleurs, démenti les rumeurs qui circulaient sur la détention de réfugiés par des cadres du Hcr.