Lors de la 5ème rencontre périodique de communication, vendredi au Premier ministère, le capitaine de vaisseau Kamel Akrout a parlé de l’échouage le 31 mai d’une embarcation libyenne sur les côtes des îles Kerkennah.
Les unités militaires et de la garde maritime ont sauvé 577 personnes (dont 92 femmes et 21 enfants notamment des bébés), alors qu'environ 200 à 270 passagers étaient portés disparus. Ils sont des Nigérians, Ghanéens, Maliens et pakistanais. Les recherches de cadavres ont duré près de 13 heures. Et de souligner que jusque-là, il y a eu le cadavre d’un autre Africain repêché. Un Malien a été décédé lors de l’opération de sauvetage.
Par ailleurs, le repêchage des corps des autres naufragés du chalutier libyen devait démarrer, au cours de la nuit de samedi, ou au plus tard, dimanche à l’aube, en fonction des prévisions météo qui annoncent une amélioration du temps, a déclaré, samedi, à l’agence Tap, le lieutenant-colonel, Tahar Landoulsi, chef du district de la Garde maritime à Sfax.
Les mauvaises conditions météo ont empêché de mener le repêchage des corps au large.
Le chalutier provenant de Libye était bloqué, depuis mardi après-midi, à 20 miles des îles de Kerkennah alors qu’il se dirigeait vers l’Italie dans une tentative de migration clandestine.
Les opérations de sauvetage n’avaient commencé que mercredi matin à cause de la houle et se sont poursuivies jusqu’à l’aube de jeudi.