Cette question mérite d’être posée d’autant que, selon des statistiques publiées par l’Office des tunisiens à l’étranger (Ote), les réservations de retour de nos compatriotes expatriés durant les vacances d’été ont baissé de 20%. Aussi, et sauf un miraculeux rebond grâce aux réservations de dernière minute, les entrées et les apports en devises des Tunisiens expatriés vont enregistrer cette année une baisse pour cause de… révolution. Ce qui serait, pour le moins, regrettable.
Cette légère défection, le directeur général de l’Office, Frej Souissi, l’impute à la situation sécuritaire dans le pays, mais il promet de tout mettre en œuvre pour essayer de redresser la situation.
C’est ainsi que la coordination a été renforcée avec la société civile établie à l’étranger, les ambassades et les consulats pour inciter les Tunisiens à rentrer cet été, a indiqué M. Souissi, ajoutant que les attachés sociaux s’emploient, aujourd’hui, à calmer les appréhensions au sujet de la situation sécuritaire en Tunisie après la révolution du 14 janvier.
Le programme élaboré par l’Office, en prévision de la rentrée, comprend la multiplication des représentants de l’Office dans les divers points de transit, en plus des services qui seront fournis à bord, a-t-il assuré.
Ce programme comporte, également, l’organisation d’une série de manifestations à l’intention de la communauté tunisienne à l’étranger dont l’université d’été et les cours d’apprentissage de l’arabe.
Un intérêt particulier sera accordé, cette année, aux enfants âgés entre 9 et 14 ans, à travers diverses activités destinées à leur faire connaître la richesse du patrimoine historique tunisien.
L’Office tiendra, aussi, le 16 juillet, une rencontre consultative avec les compétences nationales à l’étranger, consacrée à l’examen des moyens d’impulser le développement régional, en particulier dans les zones intérieures.
Au niveau régional, des conférences seront organisées pour réfléchir sur les questions relatives aux Tunisiens à l’étranger.
Des ateliers de travail volontaires sont, également, au programme. Ils associeront les jeunes, issus de la deuxième génération de l’émigration, aux travaux de rénovation et de réfection des édifices endommagés lors des évènements qui ont suivi la révolution du 14 janvier.