La section française du parti Al Majd a entamé une opération de bons offices pour essayer de trouver un plan de sortie pour les immigrés tunisiens échoués à Paris.


Une délégation du parti a ainsi rencontré, dimanche, autour d’un repas traditionnel concocté par ses militantes, les jeunes évacués de force du centre de Botzaris, ancien fief du Rcd à Paris.
Les militants du parti ont soumis leur plan tripartite impliquant les autorités communales, le ministère des Affaires étrangères et les préfectures. La première mouture, qui a été débattue à cette occasion, a emporté l’adhésion des immigrés, tous des «Lampadosards», c’est-à-dire des immigrés clandestins débarquées sur l’île italienne de Lampedusa et qui se sont vus délivrer un visa provisoire de la part des autorités italiennes qui leur a permis de passer en France.
Les Lampadosards n’ont pas manqué de rappeler leurs conditions de vie impossibles. Ils dorment à même le sol dans un parc, et sans couverture pour beaucoup. Les quelques aides en nourritures ou en nature proviennent de rares citoyens tunisiens résidant en France, dans une totale ignorance des autorités consulaires tunisiennes.
«Al Majd fait sien le combat de nos compatriotes échus dans l’espoir ou le désespoir en Europe! Il se battra à leur côté pour la dignité  à l’ère de la libre circulation des marchandises et pas des hommes», note, dans un communiqué, le parti dirigé par Abdelwaheb Al Hani.