La nuit du vendredi à Chatt Essalem, près de Gabès, a été marquée par des accrochages, lancement de pierres, bombes lacrymogènes. Samedi matin, le calme est revenu.
Ce triste et navrant spectacle s’est déroulé le long de la nuit de vendredi pas loin du siège du gouvernorat de Gabès. Selon l’agence Tap, des groupes de jeunes ont bloqué les routes menant vers la corniche et arraché des panneaux de signalisation, d’autres ont lancé des pierres sur le complexe culturel de la ville brisant ses vitres; ainsi que sur les agents de la sûreté nationale de la région qui ont, à leur tour, utilisé des bombes lacrymogènes pour disperser la foule.
Selon la même source, le calme est revenu, samedi matin, dans la ville de Gabès, et les ouvriers ont pu accéder à leur lieu de travail dans la zone industrielle, après une nuit très mouvementée.
Ces incidents interviennent suite à la levée par la force, vendredi après-midi, du sit-in des marins pêcheurs de Chatt Essalem et Ghannouch qui ont bloqué les entrées de la zone industrielle et du port commercial de Gabès.
Les marins pêcheurs réclamaient auprès du Groupe chimique tunisien (Gct) une indemnité contre la pollution due au rejet en mer du phosphogypse.