Alors que les pompiers avaient maîtrisé l’incendie, vendredi, et ouvert des passages pour empêcher la propagation du feu dans l’ensemble de la forêt, une nouvelle partie a été ravagée par les flammes, samedi. Les vents qui ont soufflé sur la région ont attisé le feu détruisant une autre partie de la forêt composée, notamment, de pins facilement inflammables. La situation menaçait d’une catastrophe écologique dans une zone forestière s’étendant sur 1.800 ha, estime-t-on du côté du ministère de l’Agriculture et de l’environnement.
L’incendie avait déjà ravagé, depuis jeudi, une centaine d’hectares et il a dû détruire, samedi, autant de superficie.
Les efforts se poursuivent pour éteindre le feu avec l’appui de canadairs.
Selon la Commission nationale de lutte contre les catastrophes, citée par l’agence officielle Tap, l’incendie ne menace pas seulement les zones forestières mais aussi agricoles, sans compter les réserves importantes de faune.
Des témoins oculaires de la délégation de Hammam Ghezaz estiment que cet incendie serait d’origine criminelle. Le feu ayant détruit une zone forestière dont le propriétaire voulait changer la vocation pour l’aménager et la transformer en zone constructible alimentent les soupçons, ainsi que des traces d’essence retrouvées sur les lieux. Il va falloir attendre les résultats de l’enquête pour confirmer (ou non) ces supputations.
I. B. (avec Tap).