Selon des témoins oculaires, cités par le journal tunisois, la victime ne portait pas de vêtements particulièrement provocateurs. Elle serait habillée décemment, comme la plupart des jeunes filles de son âge, mais elle n’enveloppait pas sa tête dans un foulard.
L’agression aurait eu lieu devant le siège de la délégation d’Hammam-Lif, à quelques dizaines de mètres des éléments de l’armée nationale, qui gardaient les lieux, ajoute le journal. Qui précise: cette présence de l'armée ne semble pas avoir dissuadé les agresseurs, qui ont commis leur acte et se sont enfouis, en laissant leur victime dans une mare de sang.
Voilà pour l'information publiée à la Une du quotidien, reste que nous n'avons pas pu en vérifier l'authenticité. Nos contacts à Hammam-Lif n'en étaient même pas au courant. La journaliste, auteur de l'article, affirme avoir eu l'information d'un officier de police. Elle ne l'a donc pas vérifié. Bidonnage? Désinformation? Cela en a tout l'air.
Autre précision qui s'impose: l’apparence des deux présumés agresseurs désigne leur appartenance à un mouvement extrémiste religieux. Reste que seule l'arrestation et l'aveu de ces derniers, si tant est qu'ils existent vraiment, pourraient donner foi à cette hypothèse.
I. B.