L’Ong spécialisée dans l’octroi de micro-crédits explique dans un communiqué parvenu à Kapitalis qu’elle ne pourra pas soutenir «tous ceux qui désirent créer des projets ou s’installer pour leur propre compte», comme un communiqué du ministère des Affaires sociales l’a annoncé lors de sa conférence de presse du 3 août dernier.
«Fidèle à sa mission sociale, Enda inter-arabe avait commencé, dès avril 2011, à octroyer des micro-crédits à des Tunisiens rentrant malgré eux de Libye. Ces prêts sont destinés à faciliter leur réinstallation en Tunisie par la création de micro-entreprises dans un domaine dont ils connaissent déjà le métier», explique l’Ong. Elle ajoute: «A ce jour, un peu plus de 100 micro-crédits ont été accordés et les bénéficiaires ont eu un comportement impeccable au niveau du remboursement.»
En attendant les financements promis par Paris et Londres
«En juin, le ministère des Affaires sociales avait demandé à Enda d’étendre son action en faveur de ces personnes dans le cadre d’un projet financé par l’Institut français de coopération (Ifc) et l’Ambassade britannique. Le mémorandum d’accord, signé au début du mois d’août, prévoit que le ministère apportera un soutien sous forme d’appui psycho-social auprès des bénéficiaires. Cependant, à ce jour, les financements n’ont pas été reçus et Enda poursuit son soutien avec ses propres moyens.»