Il a fallu l’intervention conjointe des équipes de protection civile de Hammamet, Nabeul et Radès, des unités mobiles de Zaghouan, des brigades d’intervention de la direction des forêts et des éléments de la garde nationale pour que l’incendie soit maîtrisé.
Le feu s’est poursuivi pendant douze heures dans une zone de dix hectares, a précisé le directeur régional de la protection civile Moncef Essid, cité par l’agence Tap, qui n’a pas précisé si le feu était d’origine criminelle ou accidentelle. L’enquête est en cours.
Par ailleurs, une équipe spécialisée a été installée dans la zone forestière de Sidi Mâamar pour prévenir le déclenchement de nouveaux incendies, a indiqué M. Essid à la Tap.
Un projet de décret-loi présenté examiné début août par le gouvernement provisoire incrimine désormais tout acte incendiaire de culture ou de plantation. Ce décret-loi, complétant les dispositions de l’article 307 du code pénal, prévoit une peine de prison de 12 ans à toute personne ayant provoqué «l’incendie de culture ou de plantation».
A la mi-juillet, un incendie a ravagé la forêt Dar Chichou, non loin de là, dans la région de Nabeul. L’incendie, probablement d’origine criminelle, a duré quatre jours et a ravagé plus d’une centaine d’hectares.
I. B.
