Le tribunal militaire permanent de Sfax a reporté, lundi, au 5 septembre l’examen de l’affaire de l’agent de sécurité Omrane Abdelaâli, accusé du meurtre de Salim Hadhri, à Kerkennah, lors des événements de la révolution.
Ce second report de cette affaire, qui a fait couler beaucoup d’encre, a été décidé par le président Mahmoud Fawzi Masmoudi, qui attend encore les résultats des expertises médico-légales et le rapport de la police technique.
A l’ouverture du procès, la défense a présenté une demande de libération de l’accusé en attendant la fin de l’instruction et de la justification de sa culpabilité, mais le Tribunal a rejeté cette demande.
Le report du procès a provoqué des réserves de la part du père du martyr qui a refusé de faire la moindre déclaration. Devant le tribunal, des citoyens ont interprété cette décision par «la tergiversation et l’absence d’indépendance de la justice».