Cette ville du nord-ouest tunisien qui a été le théâtre d’actes de violence et de saccage menés par une bande de 300 personnes, dont des ouvriers de chantiers forestiers, a retrouvé le calme, lundi après-midi.
Ces personnes ont attaqué le siège du gouvernorat et des bâtiments au niveau de l’Avenue Habib Bourguiba et de la Place de l’indépendance, obligeant les magasins et les établissements publics à fermer leurs portes.
Des unités de l’armée et de la sûreté ont été dépêchées sur les lieux pour protéger les biens publics et privés et rétablir l’ordre.
Le gouverneur de Béja a indiqué que ces personnes prétendent ne pas avoir reçu leurs salaires alors qu’ils ne travaillent pas dans les chantiers.
Samedi, des éléments de la même bande ont interrompu le trafic ferroviaire à Sidi Ismail pour les mêmes motifs.
Source : Tap.