On aimerait bien y croire, même si l’on reste sceptique quant à la capacité des autorités de venir à bout de cette activité qui fait vivre des dizaines de milliers de personnes dans un pays qui compte 700.000 chômeurs.
Quoi qu’il en soit, le ministère de l’Intérieur, qui s’est distingué jusque là par son laxisme face à ce phénomène a annoncé, dans un communiqué, publié jeudi, que les étals anarchiques des marchands ambulants seront interdits à partir de vendredi 2 septembre, dans les rues de Tunis et que tous les contrevenants seront poursuivis devant la justice conformément à la loi.
Le ministère précise, par ailleurs, que cette décision a été prise suite aux nombreuses plaintes exprimées par les citoyens contre ce phénomène qui enlaidit la capitale et menace leur sécurité, avec notamment la multiplication des opérations de vols et des violences.
I. B.