Les écoles de formation hôtelières et touristiques ouvriront à partir du 15 septembre. A l’Institut supérieur des études touristiques de Sidi Dhrif, les cours démarreront le 12 septembre.


Cette rentrée scolaire et universitaire a fait vendredi l’objet d'une séance de travail qui a réuni le ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, et les directeurs de ces établissements. Les aspects pédagogiques, réglementaires et sociaux ont ainsi été examinés. M. Houas a insisté sur la nécessité d'entourer cette échéance des meilleures conditions de réussite et de s’inscrire, dans une seconde étape, dans une dynamique de réforme pour mettre le dispositif de formation en phase avec l’évolution du secteur. Cette réforme ne saurait réussir, a insisté le ministre, qu'à travers un partenariat public-privé rénové et une implication effective de la profession aux niveaux pédagogique et du financement de la formation.
Dans ce cadre, il convient de saisir les opportunités offertes par la coopération internationale en la matière en vue de faire bénéficier le plus grand nombre d’étudiants et de formateurs d’autant plus que la Tunisie vient de signer des accords de coopération avec plusieurs pays dont la France, l’Italie et l’Espagne, ouvrant de larges perspectives de coopération dans ce domaine stratégique pour l'avenir de l'activité touristique.
Pour M. Houas, il s'agit de repenser le modèle de formation actuel dans le sens de l’innovation et de la performance, orientation que les directeurs des établissements sont censés suivre dans les années à venir.
Les huit écoles hôtelières implantées à Nabeul, Hammamet, Sousse, Aïn Drahem, Djerba et Tozeur ont, en effet, pris les dispositions nécessaires pour accueillir cette année environ 2.500 apprenants dans différentes filières. Un budget de 10 millions de dinars a été affecté à cette saison scolaire.
L’Institut supérieur de Sidi Dhrif accueillera, pour sa part, 786 étudiants dont 209 nouveaux bacheliers.