Les vendeurs à la sauvette qui ont investi l’avenue Habib Bourguiba et ses environs des mois durant ont été évacués par ordre du ministère de l’Intérieur. Où sont-ils maintenant ?


A cette question posée lors de la conférence de presse vendredi à la Kasbah, Mohamed Laroui, représentant du ministère de l’Intérieur, a répondu que ces vendeurs à la sauvette continuent de travailler dans les souks hebdomadaires et ailleurs. «Ils sont des Tunisiens et ont droit au travail. Nous n’allons pas les chasser de partout. C’est leur gagne-pain. La préfecture et la mairie sont en train de préparer un pavillon du côté de l’avenue de Carthage pour ces vendeurs», a-t-il dit. Et d’ajouter que la campagne qui vient de se faire au centre ville concerne aussi les gérants des cafés qui grignotent des trottoirs pour mettre des chaises et des tables et le stationnement anarchique des voitures et mobylettes. Selon lui, l’avenue est un circuit touristique et doit être propre et à la hauteur d’une capitale. M. Laroui a précisé d’autre part que cette campagne s’étendra prochainement à plusieurs villes du pays.
«Il interdit dorénavant aux motards de sillonner la grande avenue de Tunis. Nous avons constaté que plusieurs parmi eux sont des délinquants. Deux journalistes ont été victimes d’un vol par des personnes à bord de mobylette et ont déposé des plaintes, comme plusieurs autres citoyens», a-t-il expliqué.