Une réunion, tenue jeudi à Tunis, a été consacrée au diagnostic du système hydrique dans le Grand Tunis et les régions du Kef et de Bizerte, en prévision des pluies automnales. Et pour parer à d’éventuelles inondations.


Ont pris part à cette réunion des représentants des entreprises et directions relevant du ministère de l’Equipement, qui ont réfléchi sur les méthodes d’intervention préventives en cas d’inondation et de curage d’oueds et d’ouvrages hydriques.
Mohamed Ridha Fares, ministre de l’Equipement, qui a présidé la réunion, a mis en garde contre les dangers des débris et déchets de construction cumulés sur les chantiers. Il a déploré aussi certains comportements irresponsables des citoyens et appelé à prendre hâtivement des solutions radicales pour faire face à ce qu’il a qualifié de «situation catastrophique».
Il a été convenu, dans ce cadre, et en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et les différentes structures concernées, d’identifier, dans un premier temps, des sites provisoires pour la collecte et le traitement des déchets, en attendant leur aménagement de façon définitive dans un second temps.
Il ressort des données présentées que la direction de l’hydraulique urbaine est parvenue au cours des sept premiers mois de l’année à nettoyer environ 137 kilomètres de canaux, oueds et canalisations secondaires se rapportant aux ouvrages de protection. Par ailleurs, 170 ouvrages hydrauliques ont été entretenus et rénovés, répartis sur différentes régions du pays.
La direction générale des ponts et chaussées a, pour sa part, inspecté l’ensemble des ouvrages hydrauliques situés à l’intérieur et en-dehors des zones urbaines.
L’Office national de l’assainissement (Onas) a mis en place, depuis mai dernier, un plan d’action visant le curage des oueds et des bassins de collecte des eaux pluviales. Ce plan a permis jusqu’à présent le curage de 8.400 kilomètres de canaux d’eau usée et le nettoyage de 57 oueds d’une longueur de 132 kilomètres, répartis dans les gouvernorats du Grand Tunis, Bizerte, Nabeul, Sousse, Kairouan et Sfax.
Autre action menée par l’Onas dans ce cadre et avec la collaboration du l’Institut national de la météorologie (Inm) : installation de 28 pompes en contrebas dans les régions du Grand Tunis, Sfax et Tozeur en plus de la mise en place de 16 pompes supplémentaires en prévision des fortes précipitations.

 

I. B. (avec Tap)