La Cour d’appel de Tunis a examiné lundi l’affaire dite de l’aéroport de Tunis Carthage et l’a renvoyée au 3 octobre. A la demande de la défense.
Les demandes de libération de certains accusés en détention depuis le 14 janvier 2011 ont été en revanche rejetées. Les détenus dans cette affaire sont accusés d’infractions financières et douanières. Parmi les accusés, aux côtés d’Ali Seriati, ancien chef de la sécurité présidentielle, on trouve Leïla Trabelsi, ainsi que 31 de ses proches et de ceux de l’ex-président.
Les accusés en arrestation ou en liberté, ainsi que leur famille, ont pratiquement tous assisté à leur procès. Sauf un, actuellement en détention dans la prison de Mornaguia. Même Imed Trabelsi, le neveu de Leïla, l’épouse de l’ancien président, a répondu présent, bien qu’il ait, auparavant, menacé via son avocat Wissem Saïdi de ne plus assister à n’importe quel procès, seulement après le 23 octobre, date des élections de la Constituante.
Le tribunal de première instance de Tunis avait condamné les accusés le 12 août dernier à des peines allant de 4 mois à 6 ans de prison ferme ainsi que des amendes dépassant pour quelques uns les 200 millions de dinars. Le ministère public et les avocats des accusés, avaient, tous deux fait appel.