Le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement va annoncer, la semaine prochaine, le recrutement de 978 agents, dont 314 ingénieurs.
C’est Mokhtar Jallali, ministre de l’Agriculture et de l’Environnement, qui a fait cette annonce au cours d’une rencontre sur «l’emploi et le renforcement de l’investissement dans l’agriculture et l’environnement», tenue lundi dans le cadre du «mois pour l’emploi et du développement régional».
Ces recrutements sont soumis à des critères connus d’avance, tels que l’âge du demandeur d’emploi, sa situation familiale, l’ancienneté du diplôme, sa formation complémentaire et les stages professionnels qu’il a effectués, a précisé le ministre.
M. Jallali a indiqué que l’opération d’évaluation des dossiers des demandeurs d’emploi sera réalisée selon un logiciel informatique spécifique et sans aucune intervention, précisant que le ministère a rompu avec les anciennes pratiques de népotisme.
La deuxième étape de cette approche et la «plus importante» consiste à encourager l’initiative privée et les jeunes promoteurs qui disposent des critères requis pour la création de projets.
L’installation à leur propre compte des jeunes investisseurs est la meilleure solution permettant de surmonter le problème du chômage, a fait savoir le ministre, d’autant que l’Etat est incapable de satisfaire toutes les demandes d’emploi.
M. Jallali a rappelé que les différentes incitations fiscales et financières décidées par l’Etat pour encourager l’investissement privé dans le secteur agricole exige la dynamisation des mécanismes de financement de l’investissement, la révision des conditions d’octroi des crédits et des taux d’intérêts appliqués sur les crédits.
Le ministre a signalé que le financement des projets agricoles par les banques en 2010 n’a pas dépassé 19% de la valeur des investissements et s’est établi à moins de 2% dans quelques gouvernorats du pays.
M. Jallali a mis l’accent sur les opportunités que le secteur de l’environnement offre dans les domaines de l’emploi et de l’investissement, compte tenu notamment, du développement du cadre juridique régissant les normes environnementales en vigueur et exigées lors de la réalisation et de l’exploitation des projets, d’autant que les projets et services environnementaux sont appelés à croître dans les années à venir.