Les pluies torrentielles qui se sont abattues, aujourd’hui à Bizerte, entre 6h30 et 8h30, ont interrompu la circulation et empêché les citoyens de se rendre à leur travail et les élèves à leur école.
A leur réveil, les Bizertins ont été choqués de voir leurs rues inondées, les locaux commerciaux envahis par les eaux, et les quartiers Labrach, Bir Masyougha, Hafer El Maher et la Médina, dans le centre-ville, inaccessibles.
Il semble que les services municipaux et ceux de l’Office national de l’assainissement (Onas) n’ont pas fait leur boulot à temps afin de prévoir un écoulement fluide des eaux de pluies. Il n'était plus temps ce mercredi, d’intervenir pour désengorger les canalisations et enlever les déchets qui bouchent les égouts de la ville.
Que les autres municipalités se réveillent pour éviter des inondations et des catastrophes. Fini le temps des vacances, des sit-in et des grèves. Selon le directeur général des collectivités locales, Hédi Zakhama, qui intervenait au cours d’un point de presse, mardi, au Palais du Gouvernement, à La Kasbah, «différentes mesures ont été adoptées en prévision de la saison des pluies afin de consolider la propreté dans les ‘‘points noirs’’».
Pour promouvoir l’action municipale, l’Etat vient de soumettre une enveloppe de 149 millions à toutes les mairies du pays, a expliqué le responsable. De quoi nous rassurer quant aux habituelles inondations de l’automne à la suite des premières grosses averses ?