La Tunisie demeure parmi les 10 pays arabes les plus performants en termes d’indice de développement humain (Idh), selon le Rapport sur le développement humain 2011 des Nations Unies.


Notre pays, classé 94ème sur 187 pays, a cependant perdu 13 places puisqu’il était classée 81ème en 2010.

Le rapport, intitulé «Durabilité et équité : un meilleur avenir pour tous», rendu public mercredi à Copenhague par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), souligne que le «Printemps arabe» a ouvert de nouvelles opportunités en matière de gouvernance plus participative. Il a aussi ouvert la voie à une réalisation bien plus complète des libertés et des capacités des peuples dans la région.

Le rapport appelle cependant au redoublement des efforts de promotion d’un développement humain équitable. Il s’agit, principalement de la réduction des déséquilibres entre les sexes et de l’élargissement des opportunités accessibles aux membres des communautés les plus marginalisées au sein des pays.

Selon ce document, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, l’Arabie Saoudite et Oman, figurent parmi les 10 pays arabes les plus performants en termes d’indice de développement humain (Idh) qui fournit une mesure de trois dimensions de base du développement humain à savoir la santé, l’éducation et le revenu.

Il convient de noter, toutefois, que les progrès accomplis en matière de développement humain dans la région arabe sont compromis par les vastes inégalités entre les générations et entre les sexes, qui sont au cœur du mécontentement populaire dans de nombreux pays arabes.

Le «printemps arabe» a mis en lumière les profonds fossés séparant les générations et les sexes : la moitié de la population des Etats arabes est âgée de moins de 25 ans et le taux de chômage des jeunes dépasse largement la moyenne globale. En Tunisie, 30% des diplômés ne trouvent pas d’emploi à plein temps.

Il ressort, aussi du rapport que malgré les bons résultats économiques affichés par plusieurs Etats arabes, la région est à la traîne en matière d’autonomisation des femmes dans certains domaines.

La Tunisie, les Emirats Arabes Unis et le Bahreïn affichent le taux le plus élevé d’égalité entre les sexes dans la région arabe, grâce à des facteurs liés à la santé et à l’éducation, alors que le Yémen occupe la dernière place du classement mondial, constate le rapport.

La Norvège détient la première place tandis que la République démocratique du Congo se situe au dernier rang.