La «kharja» de l’Aïd El Kébir a eu lieu dimanche matin dans l’ordre et le recueillement, comme au bon vieux temps. Ce rituel avait été interdit durant le long règne de Ben Ali.


La «kharja» a pris le départ, dimanche matin, à Bab Souika, traversé plusieurs quartiers de la médina de Tunis, de Halfaouine à la Mosquée Al-Fath, à l’avenue de la Liberté, en passant par Al-Hafir, Bab El-Khadhra et l’avenue Hédi Chaker.

Arrivée des fidèles à la Mosquée Al Fath

Le défilé à Halfaouine

Les femmes défilent avec les hommes

Un autre groupe de fidèles est parti, à l’autre bout de la ville, de la mosquée de Sidi El Bachir, à Bab El Falla, en passant par Bab El Jazira, l’avenue Habib Bourguiba, l’avenue de Paris, jusqu’à la mosquée Al-Fath, où la prière de l’Aïd a été conduite.

Les fidèles encadrés par les imams des mosquées

Le défilé des fidèles à travers les artères de Tunis

Les nombreux citoyens qui ont pris part à ce rituel étaient très heureux et se congratulaient.

La Kharja à Bab El Khadhra

Ils ne pensaient pas pouvoir renouer avec cette tradition et observer ce rituel dans l’ordre et le recueillement sans que la police n’interviennent pour les en empêcher, les disperser et arrêter les organisateurs.

I. B.