La fête de l’arbre sera célébrée cette année, comme tous les ans, mais en l’absence de Zaba. Réfugié dans le désert d’Arabie, ce dernier aurait aimé en planter un, cette année encore, devant les caméras.


En marge de l’année internationale des forêts, l’Association des Amis du Belvédère (Aab) célèbrera la fête de l’arbre. Et sensibilisera, à l’occasion, les petits et les grands, à l’importance de la nature et à la biodiversité.

Au programme, une journée de réflexion autour du parc du Belvédère, le 12 novembre au Centre national d’art vivant (Maison des arts).

Nouvelle vie du parc

Mikio Ando, paysagiste japonais et spécialiste des biotopes urbains, donnera une conférence sur le «Parc du Belvédère, diagnostic et projections pour une nouvelle vie».

Chokri Glouz, ingénieur paysagiste spécialiste en développement durable, parlera de son côté de «la gestion différenciée des espaces verts urbains : un nouveau concept d’aménagement paysager pour un développement durable».

Abdelkebir Touati, conservateur du parc du Belvédère et membre du bureau directeur de l’Aab, parlera, le dimanche 13 novembre, des «jardins partagés du Belvédère : la réconciliation entre un parc et ses riverains», un projet consacré à l’aménagement et la plantation dans le plus grand parc tunisois, autour de la Kobba, sur une superficie de deux hectares, d’un espace végétal thématique : «Le jardin des plantes aromatiques et médicinales de la Kobba».

Sauvé des Trabelsi

A l’occasion, tout le monde sera invité à planter un arbre ou un arbuste. Sachant que le sous-bois du parc a été complètement détruit sous l’ancien régime. Ceci a appauvri la biodiversité du parc, d'où, selon Emna Charfi, membre de l’Aab, la volonté de replanter le sous-bois au bonheur des abeilles et des produits de la ruche.

«Cette fête est beaucoup plus symbolique cette année, car le parc allait partir en concession et à deux doigts, il allait être vendu aux Trabelsi pour qu’ils y construisent châteaux et villas», a déploré Mme Charfi. Et d’ajouter : «Heureusement, nous avons défendu cette affaire après la révolution et actuellement nous travaillons sur la réhabilitation paysagère et environnementale du parc», a indiqué cette passionnée de la nature.

Source : Tap.