L’ouverture des travaux de l’Assemblée constituante, mardi, au Palais du Bardo, a été marquée par une présence remarquée d’élues portant le voile. Faut-il s’en féliciter ou y voir un changement porteur de menaces ?


Le spectacle est assez inédit dans cet endroit qui était carrément interdit, sous l’ancien régime, aux femmes portant le voile.

Mardi, l’hémicycle du Palais du Bardo a compté davantage de femmes voilées, pour la plupart des élues du parti islamiste Ennahdha, que de femmes non voilées. La révolution est passée par là.

Les Saïda Agrebi, ancienne présidente de l’Association tunisienne des mères (l’auteur du slogan “Allahou ahad, Allahou ahad, Ben Ali ma kifou had”, aujourd’hui en fuite) et ses consoeurs ne doivent pas apprécier.

Z. A.