Seul un métro peut délivrer les habitants de Sfax de la hantise permanente des embouteillages dont la ville est le théâtre permanent. L’agence Tap revient sur ce problème


La congestion du trafic routier dans la ville de Sfax pèse lourdement sur le quotidien des usagers de la route, les élèves et les étudiants en particulier, en plus de ses incidences négatives sur la vie économique.

Un phénomène qui s’est amplifié au cours des dernières années. Les embouteillages sont de mise sur les grands carrefours de la ville au niveau de la route périphérique n°4 reliant le centre aux quartiers à haute densité démographique.

L’absence de la police de la circulation en dehors des heures de pointe oblige souvent les citoyens à intervenir pour organiser le trafic.
Moheddine Bouaziz, propriétaire d’une auto-école, explique cette situation par l’indiscipline de certains automobilistes. Les cas de dépassement de la ligne continue et du stationnement anarchique se multiplient, paralysant la circulation.

Les usagers de la route évoquent, quant à eux, la qualité de l’infrastructure routière, l’augmentation de la superficie de l’agglomération de Sfax et l’accroissement du parc des voitures particulières. Selon eux, le réseau routier n’a pas suivi le développement démographique et économique qu’a connu la région.

Depuis des décades, la ville de Sfax, deuxième pôle urbain après la capitale, n’a pas bénéficié de financements importants pour la mise à niveau de son infrastructure routière.

Les habitants de la Sfax, qui appellent à appliquer la loi contre les contrevenants, considèrent que seul le métro est capable de les délivrer de la hantise permanente de la circulation.

Source : Tap.