L’Agence nationale de contrôle sanitaire et environnemental des produits (Ancsep) va entreprendre une l’étude de l’impact des rayonnements non ionisants sur la santé. Autrement dit des effets de l’utilisation du GSM sur la santé.



Le ministre de la Santé publique vient de promulguer un arrêté daté du 24 juin, et portant création d’un comité technique pour l’étude de l’impact des rayonnements non ionisants sur la santé. Ce comité compte 19 membres représentant 10 ministères (Santé publique, Technologies de la communication, Environnement et Développement durable, Intérieur et Développement local, Equipement, habitat et Aménagement du territoire, Affaires sociales, Solidarité et Tunisiens à l’etranger, Commerce et Artisanat, Justice et Droits de l’Homme, Industrie et Technologie, et Agriculture, Ressources hydrauliques et Pêche).

Prévention des risques potentiels
Ce nouvel organe aura plusieurs tâches allant du suivi des nouveautés scientifiques sur le plan mondial dans le domaine de l’étude de l’impact des rayonnements non ionisants sur la santé, à la présentation de propositions pour développer le cadre législatif et institutionnel dans le cadre de ses attributions, en passant par la définition de mesures de prévention des risques potentiels des rayonnements non ionisants, la réception et l’étude des réclamations, à caractère sanitaire, relatives aux sources de rayonnements non ionisants, et l’étude et la validation des programmes de sensibilisation et d’information relatifs à l’impact des rayonnements non ionisants sur la santé.
Cette étude s’insère dans le cadre du Projet international pour l’étude des champs électromagnétiques lancé en 1996 par l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Ouvert à tous les Etats membres de l’Oms et soutenu financièrement par pays et les agences participants, ce programme vise à évaluer «les effets sanitaires et environnementaux provoqués par des champs électriques et magnétiques statiques ou variables dans les fréquences allant de 0 à 300 GHz». Autrement dit à apporter des éléments réponses fiables aux interrogations au sujet de l’impact de l’utilisation du GSM sur la santé.
Ce débat est loin d’être encore tranché, malgré le nombre incalculable d’études consacrées au sujet au cours des dix dernières années. Et dont les conclusions sont souvent contradictoires.

L. M.