Les affrontements et les actes de violence se sont poursuivis, mardi, entre les jeunes de Remada et Dehiba, notamment au niveau de la localité d’Ouni, située entre les deux villes et qui a été le théâtre d’échanges de coups de feu.
Cette fusillade a causé, selon une source sécuritaire et médicale, la blessure de 7 jeunes dont 5 ont été secourus, alors que les deux autres, qui se trouvent dans un état grave, ont été transférés vers l’hôpital régional de Tataouine, où l’un d’entre eux a subi une intervention chirurgicale pour l’extraction d’une balle au ventre.
Pour ce qui est de l’autre jeune blessé, atteint à la tête, il a dû être transporté à l’hôpital de Sfax.
Les affrontements prennent leur origine dans des différends concernant la gestion du commerce parallèle des habitants de la région avec la Libye voisine.
Le gouverneur de la région, Néjib Ghali, qui a mené, toute la journée, des tentatives de conciliation entre les deux parties à Remada et Maghni, a confirmé, au correspondant de l’agence Tap à Tataouine, sa décision de décréter le couvre-feu dans les villes de Remada et Dehiba à partir de la nuit de mardi, de 19h00 à 5h00 du matin.
Contrairement à ce qui a été véhiculé par certains réseaux sociaux, aucun cas de décès n’a été enregistré à cause de ces affrontements.
Les habitants de Dehiba revendiquent leur approvisionnement en produits alimentaires et, tout particulièrement, en lait, ainsi qu’en médicaments, étant donné que les circuits de distribution sont bloqués depuis plusieurs jours.
I. B.