Des jeunes de la délégation de Remada bloquent depuis 4 jours la route reliant Dhiba au centre de Tataouine. Résultat : une ville de plus en plus isolée et menacée de pénuries alimentaire, de médicaments et de gaz liquide liquéfié.


Plus de 5.000 habitants de Dhiba souffrent d’un manque flagrant en matières premières. Ils ont lancé jeudi un appel au gouvernement pour intervenir et libérer au plus vite la route vers Tataouine, barrée depuis 4 jours par des jeunes de Remada.

Suite à des actes de violence (avec utilisation d’armes et de kalachnikov) entre des jeunes de Remada et de Dhiba, soldés par 7 blessés, les autorités ont ordonné, le 13 décembre, un couvre-feu d’un délai indéterminé dans les deux délégations.

Ces violences sont dues à des disputes entre les jeunes à propos du commerce parallèle en provenance de Libye ou en partance vers les régions de l’ouest de Tripoli.