Samedi à 5h30, le train de marchandises a dévié des rails et fait un accident au niveau de la station de Bouârgoub (Nabeul) causant la mort d’un jeune chauffeur et son assistant.
Les collègues des deux victimes ont arrêté le travail à la Gare de Tunis où tout est bloqué depuis ce matin.
En plus du deuil, les employés de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (Sncft) protestent contre le manque de maintenance. Selon eux, il n’y a pas de suivi et les conditions de travail sont très difficiles.
De son côté, la Sncft a indiqué dans un communiqué que l’accident a été causé par le déraillement du train qui venait de Sfax vers Tunis, au moment de son entrée à la station de Bouargoub (47 km au sud de la capitale).
«L’accident a engendré l’arrêt du trafic des trains desservant la ligne Tunis-Sfax, et ce, en attendant la fin des travaux de réparation des rails endommagés», a précisé la même source. On lit aussi dans le même communiqué que «le train, d’une longueur de 418 mètres, était composé de 27 wagons. Les services techniques de la Sncft se sont rendus sur le lieu de l’accident pour y identifier les causes».
«Le trafic des trains devrait reprendre son rythme normal en fin d’après-midi», a précisé à l’agence Tap, Afif Al Anjar, chef du département du trafic et des stations à la Sncft. Et d’ajouter que 10 wagons du train, qui transportait l'«ammonitrate» (engrais azoté), ont été endommagés par l’accident.
Le responsable a rappelé que 20 trains desservent, quotidiennement, la ligne Tunis-Gabès.
En plus des perturbations dans les horaires des trains causées par cet accident mortel, on apprend aussi que le pont de Bizerte ne fonctionne pas actuellement. Mais, c’est là une autre histoire. Il y a un sit-in de familles de blessés de la révolution et la route est totalement coupée à toute circulation.
Z. A. (avec Tap).