L’Etat d’insécurité qu’a connu la région de Gabès au cours des derniers mois et l’absence des agents de la police municipale sont à l’origine de la dégradation de l’oasis de Gabès.


Les habitations anarchiques construites au cours de cette période, et qui se sont étendues au circuit touristique Gabès-Chenini, ont altéré le paysage autour de cette zone.

L’entrée nord de l’oasis, entre El Hamma et Gabès a perdu de sa superbe. Les palmeraies ne sont plus visibles de ce côté-là. A la place, de hautes rangées de briques et de ciment.

Le vide sécuritaire a également encouragé le trafic du «lagmi», le vin du palmier. Les vendeurs de cette boisson, très appréciée par les habitants de la région, vont jusqu’à sacrifier l’arbre pour en extraire la sève. Plusieurs variétés de palmiers sont ainsi condamnées à disparaître dans cette région.

Selon des experts environnementaux dans la région, la protection de l’oasis de Gabès constitue un impératif et une urgence. Ils appellent à l’élaboration d’un programme d’intervention pour protéger l’oasis qui doit être classée patrimoine universel.

Source : Tap.