Les évadés qui souhaitent bénéficier d’une grâce présidentielle le 14 janvier, 1er anniversaire de la révolution, doivent regagner dans les plus brefs délais les établissements pénitentiaires.
C’est ce qu’a annoncé, dans un communiqué publié mardi, le ministère de la Justice.
Ces prisonniers devront présenter des demandes individuelles de grâce pour permettre leur inscription dans les listes qui seront soumises à la Commission des grâces.
Lors des troubles de la révolution, plus de 11.000 détenus s’étaient évadés, dans des circonstances qui gagneraient à être éclaircies, de plusieurs prisons dans pratiquement toutes les régions. Plusieurs milliers ont été capturés au fur et à mesure. Quelques 2000 sont revenus aux établissements pénitentiaires suite à plusieurs appels lancés par le ministère de la Justice.
Lors de la conférence de presse donnée lundi à Tripoli, le président Moncef Marzouki a déclaré que plusieurs détenus (dont bon nombre de Libyens incarcérés pour diverses accusations) seront graciés à l’occasion du 14 Janvier, date de la fuite de l’ancien président Ben Ali en Arabie Saoudite, où il séjourne encore avec famille et enfants.
Z. A.