Une délégation libyenne s’est rendue, mardi, au chevet du chef de poste des gardes frontières Oualid Othmani, kidnappé samedi 31 décembre par un groupe libyen armé.


Oualid Othmani, hospitalisé depuis dimanche au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau de sa jambe droite touchée par balle lors de son enlèvement samedi dernier par un groupe armé d’une vingtaine de thouar (rebelles) libyens dans la zone frontalière tuniso-libyenne.

La délégation libyenne est composée de représentants des rebelles, d’hommes d’affaires et de la société civile.

Slaheddine Ben Hassan, membre du bureau exécutif de l’organisation tuniso-libyenne Al Wafa, a indiqué à l’agence Tap que «les kidnappeurs sont manipulés par des parties présentes en Tunisie comme en Libye et qui ne veulent pas le bien des deux peuples».

De son côté, Abdehamid Jarraya, secrétaire général du Syndicat national des forces de la sécurité intérieure, a assuré que la coordination est renforcée avec les rebelles et la société civile libyenne en vue de mettre en place une structure de sécurité mixte tuniso-libyenne destinée à lutter contre ce type d’incidents à la frontière.

«Les actes commis par ce groupe armé sont répréhensibles mais n’affectent en rien les relations privilégiées établies entre les deux pays», a affirmé de son coté Olfa Ayari, membre du bureau exécutif du syndical.

Source : Tap.