Avant la célébration du 1er anniversaire de la révolution à Béja, des altercations ont eu lieu. Entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre cette fête au goût amer et inachevé.


A peine des citoyens de Beja ont-ils commencé à discuter le programme du 1er anniversaire de la révolution, que d’autres se sont opposés déclarant qu’il n’y a aucune utilité de commémorer un évènement, puisque rien n’a changé.

Selon ces derniers, les conditions sociales se sont dégradées davantage et les choses ont même empiré avec un pouvoir d’achat en baisse continue et plus de chômeurs dans la région. Face à cette indignation, le ton s'est élevé et le désaccord s’est transformé en différend sérieux opposant un représentant de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (Ltdh) et des employés d'administration d'une part et un élu de la Pétition populaire (Al Aridha) à l'Assemblée constituante de l'autre.

L’élu d’Al Aridha s'est déclaré, selon l’agence Tap, contre «le principe de célébrer l'anniversaire de la révolution». D'autres ont regretté que cette célébration ne coïncide pas avec la date du premier martyr tombé dans la région, le 11 janvier.

La célébration du 1er anniversaire de la révolution aura-t-elle lieu au moins pour se donner l’occasion de réfléchir sur les préoccupations de la région ? On le saura dans les jours qui viennent.

Z. A.