Avec les auto-immolations par le feu, la Tunisie connaît une seconde «épidémie» : les sit-in organisés un peu partout pour protester contre le chômage, la mal-vie et autres.


Dernier sit-in en date, celui des habitants de la ville de Regueb (gouvernorat de Sidi Bouzid) qui se sont rassemblés, dimanche, devant le palais du gouvernement à la Kasbah, pour protester contre «la situation intenable dans la région et l’indifférence du nouveau gouvernement à l’égard des familles des martyrs et des blessés de la révolution».

Selon l’agence Tap, les protestataires demandent d’«accélérer l’indemnisation des familles des victimes ainsi que des blessés du soulèvement populaire survenu en Tunisie et d’entamer, sans plus tarder, la réalisation de projets de développement dans cette région».

La levée de ce sit-in «dépend de la satisfaction de leurs revendications», affirment les sit-inneurs, qui ont fait part de leur «exaspération face aux promesses non tenues des gouvernements qui se sont succédés depuis la chute du régime du président déchu».

I. B. (avec Tap).