Depuis novembre, les vols de deux-roues ont doublé dans la région des Alpes-Maritimes, au sud de la France. La police tente de démanteler des filières d’exportation vers la Tunisie, via le port de Gènes.


Depuis le début du mois de novembre, près de 1.500 vols ont été commis dans les Alpes-Maritimes, dont la moitié à Nice, deux fois plus qu’habituellement. Rien qu’entre le 1er et le 13 janvier, 201 vols ont été enregistrés : des T-Max, 50cc, mais aussi des motos.

Selon Patrick Chaudet, directeur départemental de la sécurité publique, cité par l’agence Afp, «ce sont des micro-réseaux (...), pas des délinquants chevronnés» ni «des filières très structurées» : ils «profitent de la situation actuelle de la Tunisie, où les contrôles sont beaucoup moins fréquents depuis la révolution tunisienne, pour acheminer via Gênes ces véhicules deux-roues qui sont ensuite revendus dans des petits commerces créés spécialement pour ça».

Selon les enquêtes en cours, outre les voleurs habituels de deux-roues, des Tunisiens en situation régulière, des clandestins tunisiens passés par Lampedusa se seraient lancés ces derniers mois dans ce trafic pour subsister.

I. B.