Près de 50 personnes ont attaqué, samedi après-midi, le poste de police de Zarzis (au sud tunisien). Et réussi à libérer un délinquant recherché par la justice.
Interrogé par radio Tataouine, Adel Najeh, secrétaire général du Syndicat régional des forces de sécurité, a déclaré que les agents se trouvant au moment des faits au poste de police n’avaient de solution que de relâcher le prisonner. «Un groupe de pas moins de 50 jeunes ont attaqué le poste de police vers 16 heures. Ils ont exigé la libération de l’individu en question, qui vient d’être arrêtée par une patrouille sur la route touristique après un contrôle d’identité. Il s’est avéré qu’il est recherché par la Cour d’Appel de Medenine», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que trente minutes après, des jeunes sont venus réclamer la libération de leur ami. «La police avait le choix, soit de le relâcher soit de tirer du gaz lacrymogène. Mes collègues ont préféré la première solution et c’est pour les moindres dégâts», a-t-il précisé. Car selon lui, la deuxième solution aurait enflammé les habitants et causé des dégâts.
M. Najeh a déploré le silence des autorités face aux agressions répétées contre le corps de sécurité et demandé à ce que le gouvernement prenne une décision claire.
Z. A.