Sur 123 demandes de bourse pour poursuivre de grandes études à l’étranger, le ministère de l’Enseignement supérieur n’en a validées que 22. Plus la peine de compter sur les pistons. Ça ne marchera plus.
Après examen de cette pile de dossiers, le département chargé d’étude des bourses à l’étranger au ministère de l’Enseignement supérieur n’en a trouvés que 22 qui répondaient aux critères établis.
Plusieurs étudiants ont présenté une demande alors qu’ils ont difficilement atteint la moyenne.
Selon des sources officielles, il n’est plus question de céder aux pistons comme ce fut le cas sous l’ancien régime où une majorité de boursiers n’ont jamais eu le profil adéquat pour faire de hautes études à l’étranger, qui plus est, aux frais des contribuables.
Ceci a été d’ailleurs mentionné dans le rapport de la Commission nationale d’investigation sur les affaires de corruption et de malversation (Cnicm) et plusieurs personnes ont dû répondre au juge à propos de leur intervention.
Plus de 13 étudiants (dont les dossiers ont été refusés) ont déposé plainte auprès du tribunal. Et c’est le ministère qui vient de gagner tous les procès. Voilà une bonne nouvelle qui pourrait énerver quelques uns, mais qui en dit long sur un début de rupture définitive avec les pratiques de l’ancien régime.
Dorénavant la sélection se fera naturellement et sur dossier, et celui qui mérite une bourse, il l’aura et celui qui compte sur X et Y, n’a qu’à rêver (ou travailler davantage).
Z. A.