Signature, vendredi, à Tunis, par l’Union européenne (UE) et le Bureau international du travail (Bit), d’une Convention de contribution à la mise en œuvre de la 1ère composante du Programme d’appui aux zones défavorisées.
Le 30 mars, Adrianus Koetsenruijter, le chef de délégation de l’UE, et Jürgen Schwettmann, directeur du département des partenariats et de la coopération au développement du Bureau international du travail (Bit), ont signé une Convention de contribution pour un montant d’environ 6,5 millions d’euros (M€) sur trois ans, pour la mise en œuvre de la première composante du Programme d’appui aux zones défavorisées (Pazd) doté d’un budget total de 20 M€, en présence de Jameleddine Gharbi, le ministre du Développement régional et de la Planification, bénéficiaire du programme.
Le Pazd cherche ainsi à appuyer la transition démocratique en Tunisie à travers la réduction des inégalités sociales et des disparités régionales dans les zones défavorisées.
Grâce au financement européen, le Bit, chargé de la mise en œuvre de la première composante du Pazd, travaillera selon deux axes : d’une part, il appuiera le renforcement des capacités du nouveau ministère au niveau central et régional et, d’autre part, il développera des actions concrètes portant essentiellement sur la création d’emplois et l’accompagnement à la réinsertion, complétant ainsi les dispositifs de l’Etat tunisien en faveur de la relance économique.
Cette composante démarrera en avril 2012.
Les actions concrètes développées par la première composante viseront la création d’emplois décents à travers :
1) des projets d’infrastructures publiques à haute intensité de main d’œuvre peu qualifiée, identifiés par le ministère et la population ;
2) des activités facilitant l’insertion à long terme sur le marché du travail des jeunes femmes et hommes au chômage, en particulier les jeunes non diplômés, dans cinq Gouvernorats (Gafsa, Kasserine, Le Kef, Sidi Bouzid et Siliana) identifiés comme les plus défavorisés, en collaboration avec le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi et la contribution de cinq fonds de développement économique et local gérés d’une façon participative dans les gouvernorats.
Source : communiqué.